FAAP FAAP

L'EXPOSITION

La participation féminine dans l'histoire de l'art brésilien a été reconnue à partir du Modernisme, quand la femme a passé à assumer des espaces majoritairement dominés par des artistes hommes dans les sphères artistiques, culturelles et sociales. Antérieurement au mouvement, la présence de la femme était pratiquement inconnue à cause des déterminismes biologiques, des préjugés sociaux liés au genre et l'abscence d'opportunités et de reconnaissance de la part des institutions et de ses pratiques. Pour montrer l'ascencion de la femme dans l'art brésilien, le Musée d'Art Brésilien de la FAAP (MAB-FAAP), réalise, à partir du 19 avril, l'exposition "ELLES, FEMMES ARTISTES DANS LA COLLECTION DU MAB". L'exposition réunit 84 oeuvres, de 64 femmes artistes du XXe et du XXIe, qui ont laissé des marques dans l'histoire de l'art national et international. Entre elles, Anita Malfatti, Tarsila do Amaral, Noêmia Mourão, Djanira, Marina Caram, Mira Schendel, Tomie Ohtake, Georgia Kyriakaki, Anna Maria Maiolino, Carmela Gross, Teresa Nazar, Mary Viera et Maria Bonomi, entre autres.

Sous le commissariat de José Luis Hernández Alfonso et Laura Rodríguez, l'exposition tente de mettre en évidence que dans l'univers de l'art ce n'est pas le genre qui définit les attributs artistiques-esthétiques des oeuvres mais le potentiel créatif de celui qui l'éxécute. Pendant la visite, le public aura l'opportunité d'observer différentes técniques artistiques, des plus significatifs langages formels et concepts artistiques de la période que l'exposition aborde, comme la peinture, la gravure, le dessin, la sculpture, l'objet et l'installation. Parmi les oeuvres exposées, se distinguent par sa délicatesse et son élégance dans la composition et les formes Paysage maritime avec deux jeunes-filles, de 1937, huile sur toile, de Noêmia Mourão; par la maîtrise de la téchnique, l'oeuvre Sans Titre (papier doré), de 2008, burin électronique de Laurita Salles ; et, comme exemple de la tendance expressionniste, Les diplomates, de 1967, nankin/papier, de Marina Caram.

L'exposition est divisée en trois parties. La première réunit les oeuvres selon les affinités stylistiques, respectant l'écoulement du temps de création, sans empêcher que celles-ci dialoguent artistiquement entre elles. Dans la deuxième partie, localisée au centre de l'espace d'exposition, sont présentes les oeuvres des plus considérées et des plus habiles graveuses, qui peuvent devenir exemple du protagonisme des artistes brésiliennes dans le parcours de l'histoire de la gravure dans le pays. A travers des photographies et des installations vidéos, la troisième partie représente l'estime, l'expressivité fomelle et l'ample espace que ces manifestations occupent dans les arts visuels.